Essai de la BMW I7 2023 : vous ne voudrez peut-être pas conduire ce véhicule électrique

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Jun 08, 2023

Essai de la BMW I7 2023 : vous ne voudrez peut-être pas conduire ce véhicule électrique

J'adore les voitures électriques, mais la BMW i7 2023 m'a fait envisager de m'arrêter et

J’adore les voitures électriques, mais la BMW i7 2023 m’a fait envisager de m’arrêter et d’abandonner le siège du conducteur. Ce n’est pas peu sur la façon dont la grande berline de luxe se comporte lorsque vous êtes au volant, l’esprit. De plus, au fur et à mesure des expériences sur les sièges arrière, l’i7 règle non seulement toutes les préoccupations selon lesquelles le vert signifie automatiquement austère, mais établit une nouvelle référence que les voitures à essence auront du mal à égaler.

C’est calme, mais personne n’accusera l’i7 d’être subtile. À 212 pouces de long, 77 pouces de large et 61 pouces de haut, il est plus petit que beaucoup de gros VUS, mais la taille haute et la serre tronquée de la berline costaude lui donnent une position déterminée et solide. La calandre est grande, mais d’une manière ou d’une autre, elle n’a pas l’air surdimensionnée; Peut-être que les phares avant divisés fournissent suffisamment de distraction.

Je ne suis pas sûr que ce soit la plus belle berline électrique sur le marché, mais je préfère les efforts de BMW pour s’en tenir à une forme traditionnelle à trois boîtes, plutôt que, disons, la silhouette savonneuse glissante de Mercedes de l’EQS. Vous pouvez – et sans doute devriez – opter pour une peinture noire satinée menaçante et un kit de carrosserie M Sport, transformant l’i7 en l’une des options électriques les plus intimidantes sur la route en ce moment.

À l’intérieur, je suis éperdument éperdument avec l’ensemble de rembourrage Smoke White de BMW, qui combine du cuir mérinos avec de la laine de cachemire. Il se marie délicieusement avec le bois à pores ouverts Silver Ash Root, lui-même pris en sandwich entre des tranches de métal satiné et des garnitures en verre. Les facettes des bijoux, les grilles tranchées au laser et l’éclairage ambiant abondant confèrent à l’i7 une sensation moderne et aérée, comme la ville futuriste de « Logan’s Run ».

Il y a la technologie tissée à travers tout cela, naturellement – certaines plus évidentes que d’autres. Le groupe de jauges de 12,3 pouces et l’écran tactile d’infodivertissement de 14,9 pouces (exécutant iDrive 8) sont vifs et inhabituellement sobres, par rapport à l’Hyperscreen peut-être trop grand de Mercedes. Les bouches d’aération obtiennent un flux d’air contrôlé par le toucher, mais un contrôle physique bienvenu pour ajuster leur direction, plutôt que de vous demander de creuser dans un menu CVC et de faire glisser des curseurs virtuels.

Les radiateurs radiants intégrés dans les accoudoirs, la console centrale, les garnitures de porte et le dessous du tableau de bord offrent un grillage subreptice. Même entrer dans l’i7 s’accompagne d’un mélodrame : les portes électriques en option s’ouvrent et se ferment avec une grâce motorisée, et incluent judicieusement des capteurs pour s’assurer qu’ils ne se perdront pas (ou les piétons) dans le processus.

BMW propose actuellement une seule transmission pour son véhicule électrique le plus somptueux aux États-Unis: le i7 xDrive60 2023. Au prix de 119 300 $ (plus 995 $ de destination), il a deux moteurs pour la traction intégrale, avec un total de 536 chevaux et 549 lb-pi de couple. C’est presque identique à la puissance de la 760i xDrive avec son V8 biturbo de 4,4 litres, qui commence à 116 400 $.

La voiture électrique est légèrement plus lente que son homologue à essence, mais seulement de peu. 0-60 mph arrive en 4,5 secondes, tandis que le i7 est limité électroniquement à 130 mph. Sa batterie de 101,7 kWh est évaluée à 308 miles sur le cycle d’essai de l’EPA lorsqu’elle est équipée de roues de 21 pouces. Passez aux alliages de 19 pouces et la portée estimée augmente de 10 miles supplémentaires.

De nombreux véhicules électriques rivaux font mieux: l’EQS 450 4MATIC de Mercedes est évalué à 340 miles; l’EPA dit que le modèle S de Tesla fera 405 miles, tandis que le Lucid Air Grand Touring comptera 469 miles. Dans le rétroviseur, quant à lui, se trouve la Porsche Taycan 4S, à 235 miles, et l’Audi e-tron GT, à 238 miles.

L’équipement de série comprend du cuir mérinos allongé, un système de son surround Bowers and Wilkins, un affichage tête haute, des portes à fermeture douce, des sièges avant et arrière électriques, un toit panoramique en verre « Sky Lounge » avec éclairage DEL, un volant chauffant et un grand écran tactile d’infodivertissement avec prise en charge sans fil Apple CarPlay et Android Auto.

Comme avec toute BMW, la feuille d’options est complète et devient rapidement chère. Tout compris, cette i7 particulière atteint 152 000 $, avec des contributions notables du groupe exécutif (6 550 $), des sièges arrière du salon exécutif (7 250 $), du groupe BMW Individual Composition (5 450 $), du groupe Pro de l’assistance à la conduite (2 100 $) et du système audio Bowers & Wilkins (4 800 $). De plus, les roues aérodynamiques de 21 pouces coûtent 1 300 $.

Il y a un argument à faire valoir en faveur d’une telle approche fragmentaire. Si vous allez généralement être votre propre conducteur, par exemple, alors dépenser sur le groupe exécutif avec ses sièges massants avant, Active Comfort Drive et portes automatiques a probablement du sens. Si l’i7 fait du service de limousine, pendant ce temps, les sièges du salon exécutif arrière – avec son siège inclinable et son repose-pieds, et le vaste écran de théâtre BMW rabattant du toit – sembleraient un ajout évident.

Étant effectivement complètement chargé, j’étais curieux de savoir si les spécifications de puissance solides de cette i7 seraient contrecarrées par le poids à vide élevé de la berline. Après tout, aller vite en ligne droite – ce que la BMW fait très bien – est une chose, mais les virages dans n’importe quelle voiture de luxe peuvent en être une autre.

La stabilisation active de la roulis qui fait partie du package exécutif est presque déconcertante. Rassurez-vous, ledit exécutif ne sentira pas les virages, même si vous les approchez avec le genre de rythme qui serait plus approprié pour un M5 qu’un mastodonte d’environ 6 000 livres comme l’i7.

Plate et posée, la voiture expédie des routes sinueuses avec le genre de zèle bavarois que vous supposeriez seulement venu avec les modèles plus petits et plus sportifs de BMW. Jab l’accélérateur et sa capacité à mettre tout ce couple instantané sur la route est presque garanti pour inspirer la joie.

Votre copilote est le célèbre compositeur Hans Zimmer, qui a mis au point les sifflements électroniques, les gazouillis et les glissandos de thérémine que l’i7 génère en fonction de votre conduite. Honnêtement, je préfère le silence, et l’habitacle lourdement isolé de la BMW est un exemple classique de silence extrêmement efficace. Cela étant dit, au moins, le véhicule électrique n’essaie pas de prétendre être alimenté au gaz.

C’est un euphémisme de dire que c’est une voiture compliquée. BMW a mis autant d’options que possible dans les menus, plutôt que des commandes dédiées au chauffage, au refroidissement et au massage des sièges. Il y a un bouton de raccourci qui affiche la boîte de dialogue pertinente à l’écran, mais même dans ce cas, il est facile de se laisser submerger lors de la navigation dans les menus. Même les modes de conduite « Mes modes » sont vastes, à la fois en nombre et pour la gamme d’ajustements non seulement de la transmission, mais aussi du thème de l’interface utilisateur, de la bande son, etc.

Cette flexibilité peut entraîner quelques surprises. À partir des écrans tactiles individuels de 5,5 pouces montés sur les portes à l’arrière, par exemple, les passagers arrière peuvent non seulement modifier leurs propres fauteuils et leur climat, mais aussi changer le mode My Mode. Heureusement, vous pouvez désactiver ces privilèges, car il est déconcertant de vous retrouver soudainement à conduire dans un mode complètement différent avec la régénération, la courbe d’accélération et d’autres paramètres commutés.

Ailleurs, il y a souvent plusieurs façons différentes de réaliser à peu près la même chose. La commande pour l’ouverture ou la fermeture automatique de la porte est différente du bouton électronique d’ouverture de la porte, qui est également différent du déverrouillage manuel de la porte.

Je déteste généralement me fier aux commandes vocales – elles ont souvent du mal avec mon accent, ou me semblent plus lentes à utiliser que de simplement contrôler une fonction avec mon doigt – mais je me suis retrouvé à compter sur « Hey BMW... » Plus dans l’i7 parce que cela m’a évité d’aller à la chasse au bouton ou au menu.

Ironiquement, tous ces jouets peuvent vous engourdir à quel point l’i7 est rempli de gadgets. Un écran ultra-large 8K de 31 pouces en option qui se replie du toit devrait sembler ridicule, mais d’une manière ou d’une autre, il semble juste dans la somptueuse cabine de la BMW. La fonctionnalité native d’Amazon Fire TV peut diffuser via le modem 5G intégré de l’i7 (en supposant que votre eSIM est activée), avec prise en charge d’une paire d’écouteurs Bluetooth à l’arrière ou d’une entrée HDMI (étrangement positionnée à l’arrière de l’écran lui-même). Je me suis retrouvé à souhaiter pouvoir utiliser le vaste écran tactile pour la navigation sur le Web, cependant.

Ensuite, il y a la capacité de l’i7 à mémoriser les manœuvres de stationnement et à les répéter plus tard. Virage à trois points délicat pour sortir du garage? La grande BMW peut apprendre de votre exemple et le répéter plus tard, pour un maximum de 10 itinéraires (en supposant qu’il n’y ait pas d’angles de braquage vifs, pas de conduite plus de 650 pieds, les vitesses sont inférieures à 12 mph - oh, et vous avez trébuché pour le forfait d’assistant de stationnement de 1 250 $, bien sûr).

En ce qui concerne la charge, il existe un support de chargeur rapide DC jusqu’à 195 kW. C’est rapide, mais pas le plus rapide sur le marché: BMW dit que 10 minutes branchées pourraient ajouter environ 90 miles d’autonomie. Les nouveaux conducteurs i7 bénéficient de trois ans de sessions de recharge illimitées sur les sites Electrify America. À la maison, le chargeur embarqué standard de 11 kW devrait prendre environ 12 heures pour une charge complète.

L’électrification et le luxe vont si bien ensemble que ce n’est plus une surprise. Néanmoins, la recette des véhicules électriques somptueux diffère en saveur selon le constructeur automobile, et toutes les voitures ne sont pas créées égales.

Jusqu’à ce que la première Rolls-Royce ou Bentley entièrement électrique atterrisse, pour les voyages à l’arrière, mon argent est sur l’i7. Oui, la chaise longue allongée n’est pas unique – un VUS Mercedes-Maybach EQS est tout aussi spacieux dans la deuxième rangée – mais la combinaison de BMW avec la technologie aide à distinguer sa grande berline électrique. Je suis également un adepte des textiles de l’i7, distincts du cuir mais n’en se sentant pas moins premium.

Si vous êtes susceptible de passer la plupart de votre temps à l’avance, je soupçonne toujours que le Lucid Air sera plus gratifiant. La BMW ne conduit certainement pas mal et a une autonomie décente, mais la berline Grand Touring de Lucid est étonnamment bonne au volant. En revanche, ses sièges arrière sont spacieux, mais la seconde moitié de l’habitacle n’a pas les gadgets que BMW installe pour vous occuper.

En effet, aucune des voitures de luxe ne fait autant pour les passagers par rapport à ce que l’i7 offre. Qu’il y parvienne sans faire une voiture morne pour quiconque conduit est impressionnant, bien que le chauffeur le plus enthousiaste veuille probablement attendre la prochaine BMW i7 M70 2024 – et son couple limite ridicule de 811 livres-pied.

Quoi qu’il en soit, une chose est très claire: passer à l’électrique ne signifie pas sacrifier le confort des créatures, mais vous pouvez réserver une semaine pour lire les instructions en premier.