Nouvelles

Oct 12, 2023

Harmony Hall définitivement fermé

Harmony Hall Résidence assistée au 4153 Fairystone Park Highway à Bassett

L’établissement de vie assistée Harmony Hall, situé au 4153, avenue Fairystone Park, à Bassett, a fermé ses portes de façon permanente et ses 26 résidents ont déjà été relocalisés ailleurs.

Ce panneau, indiquant que Harmony Hall avait été fermé, a été placé sur la porte latérale et la porte d’entrée du bâtiment à Bassett.

L’établissement de vie assistée Harmony Hall à Bassett a été fermé définitivement en raison des mesures prises par le ministère des Services sociaux, selon d’anciens membres du personnel de l’établissement.

Un centre de vie assistée à Bassett a été contraint par l’État de fermer.

Harmony Hall, situé au 4153 Fairystone Park Highway, avait obtenu un permis pour jusqu’à 50 résidents, mais il n’y en avait que 24 lorsque l’installation a fermé ses portes le 4 mai.

« C’est avec une profonde tristesse que je dois dire que le Harmony Hall a été fermé », ont déclaré certains membres du personnel sur la page Facebook de l’établissement. « Les services sociaux ont décidé que le bâtiment était trop vieux et, même si nous avons essayé de faire tout ce que nous pouvions, ce n’était pas suffisant. »

La déclaration, attribuée à « Chris, Thai, Jennifer, Stephen et toute l’équipe », a déclaré que l’État « ferme actuellement systématiquement les maisons qui existent des patients de Medicaid et cite les bâtiments ».

« La triste vérité est que Medicaid ne paie pas assez pour embaucher du personnel, prendre soin des résidents correctement et maintenir un bâtiment en parfait état », poursuit le communiqué. « S’il vous plaît, contactez vos représentants pour plaider en faveur de tous les [centres de vie assistée] de la FAL qui luttent (plus de 24 sont potentiellement fermés en ce moment). »

La déclaration n’indiquait pas clairement quelles installations, autres que Harmony Hall, pourraient fermer.

Les messages vocaux laissés par le Bulletin à Amy Rice, directrice du département des services sociaux de Henry-Martinsville, sont restés sans réponse jeudi et vendredi, et les courriels à l’inspectrice du ministère des Services sociaux (DSS), Holly Copeland, sont également restés sans réponse.

Les documents publics mis en ligne par le DSS montrent que Copeland a inspecté Harmony Hall le 30 mars.

Ces dossiers indiquent qu’une licence d’un an accordée à l’installation a expiré le 19 janvier 2022, avec une explication selon laquelle si l’installation présentait une nouvelle demande avant la date d’expiration, « l’installation pourrait continuer à fonctionner en attendant une action » du DSS.

Les dossiers n’indiquaient pas si Harmony Hall avait présenté une nouvelle demande ou non.

Lors de l’inspection du 30 mars, Chris Rorrer a été inscrit comme administrateur et l’établissement a fourni des services à 26 résidents.

Copeland a noté que son inspection a commencé à 9 h et s’est terminée à 12 h 30 et que pendant cette période, 22 infractions liées à la tenue de dossiers ont été citées.

Parmi les autres violations relevées dans le rapport de Copeland, mentionnons l’absence de preuves que le personnel de soins directs avait suivi le minimum de 18 heures de formation annuelle et que l’établissement n’était pas en mesure d’obtenir des soins appropriés pour l’un des résidents.

Copeland a déclaré qu’Harmony Hall n’était pas admissible à retenir les services d’un résident devenu non ambulatoire et qu’il avait été déterminé que l’un des 26 résidents était dans un tel état.

Copeland a écrit dans son rapport qu’Harmony Hall n’avait pas fourni de couvre-fenêtres pour plus d’intimité et veillé à ce que les produits de nettoyage et autres matières dangereuses soient verrouillés.

De nombreuses infractions ont été relevées concernant le fait que l’installation n’ait pas commencé à se conformer, notamment des carreaux de plafond tachés, une porte fissurée, diverses taches de tapis et un seuil de porte brisé.

« Le mur de la cage d’escalier arrière avait un grand trou derrière le tuyau sur la partie supérieure du mur », a écrit Copeland dans son rapport. « Les toilettes des femmes, en face de la chambre 19, avaient des carreaux de sol cassés et des murs endommagés à l’extérieur de la douche à droite. »

Copeland a également écrit qu’un salon avait ce qui semblait être de la peinture blanche éclaboussée sur un mur rose et que la salle à manger avait des taches et des dommages au plafond, un trou dans le plafond, des grilles de conduits couvertes de poussière et une bande de caoutchouc cassée sur les marches de la salle à manger à la cuisine, créant un risque de trébuchement.

Elle a également noté des taches de plafond sombres dans le couloir, une salle de bain avec un signe « hors service » sur une porte ouverte révélant des taches sombres sur les murs, l’armoire et le plafond de la salle de bain, et un grand trou dans le mur à côté des toilettes.

À l’extérieur, une table de pique-à côté du bâtiment avait un banc cassé et à gauche de l’avant de l’installation se trouvaient des feuilles, des vélos, un scooter, des patins à roulettes, des tuyaux en PVC, une échelle, une laveuse et une sécheuse.

Copeland a noté des dommages aux murs près des marches menant à la salle à manger à partir de la porte d’entrée de l’établissement, et de la saleté et des débris étaient sur le sol à l’intérieur de la pièce 11.

De l’autre côté du couloir, Copeland a trouvé une salle de bain avec de la peinture et des cloisons sèches endommagées au plafond au-dessus des toilettes et des taches sur les murs. Une douche avait des cloisons sèches et de la peinture endommagées, et il y avait des taches de couleur orange sur les murs au-dessus des éviers.

Un résident occupait la chambre 17 où, écrit Copeland, elle était « encombrée de vêtements, de déchets et d’autres objets, ce qui le rendait incapable de voir le sol ou de pouvoir marcher librement dans la pièce ».

La chambre 19 avait un climatiseur avec un couvercle manquant. Copeland a écrit qu’elle avait observé de la poussière et de la saleté à l’avant de l’appareil et plus de saleté et de débris sur le sol.

Une salle de bain près de la chambre 19 avait un évent de plafond sale et poussiéreux, des murs et du sol, ainsi que des dommages à la peinture et au plâtre, des carreaux de sol manquants et de la peinture écaillée au plafond.

D’autres taches de plafond ont été trouvées dans une salle de bain de la salle à manger, ainsi qu’un évent de plafond desserré, des dommages causés par la peinture et le plâtre par les toilettes, le lavabo et la plinthe près de la porte.

Des problèmes similaires ont été décrits avec d’autres salles de bains, y compris des taches de rouille autour des lavabos.

« La chambre 4 a été notée pour avoir des débris de punaises de lit, de la saleté et d’autres débris autour et sous les premier et deuxième lits, des dommages à la peinture et au plâtre autour de la fenêtre avec le climatiseur, et des dommages à la peinture et au plâtre sur le mur dans le coin près du troisième lit », a écrit Copeland. « La saleté et les débris ont été notés sur le sol par le radiateur dans le couloir et la chambre 5 a été notée comme ayant de la peinture et du plâtre endommagés par la plinthe à la tête du premier lit et par la fenêtre. »

Plus de plinthes lâches, de terre et de débris ont également été trouvés dans d’autres zones de l’installation.

Copeland a écrit qu’une odeur nauséabonde avait été détectée provenant d’une salle de bain en face de la cuisine, que des luminaires contenaient des débris d’insectes et que trois lits de la chambre 19 présentaient des débris de punaises de lit sur les sommiers des lits.

Des débris de punaises de lit ont été trouvés dans trois autres lits, et Copeland a noté qu’une violation avait été émise à l’établissement le 16 février à la suite d’une inspection sanitaire qui avait révélé des débris de blattes sur le sol de la cuisine.

« À 9h29 le jour de l’inspection, j’ai observé cinq cartes de colle sur le sol de la cuisine (derrière la cuisinière, sous les éviers et à côté du réfrigérateur) sur lesquelles de nombreuses carcasses de cafards étaient collées », a écrit Copeland.

Parmi les autres infractions, mentionnons les stores brisés, les rideaux déchirés, les tiroirs de commode qui ne s’ouvraient ni ne se fermaient, les matelas tachés, les tables de salle à manger rayées et fanées, les stores poussiéreux avec des taches noires, la saleté et les débris dans les baignoires, les éviers qui se détachaient du mur, les rideaux de douche sales, les tapis de sol sales, les canapés souillés, les débris et la graisse sur et dans une cuisinière. et l’utilisation de plusieurs radiateurs électriques.

Copeland a noté que le 9 février, Harmony Hall avait été cité après une inspection incendie pour avoir permis aux radiateurs d’être utilisés trop près des combustibles, sans le dégagement requis de trois pieds et avec l’utilisation de rallonges.

Certaines ampoules électriques étaient inutilisables, les procédures d’évacuation en cas d’incendie n’étaient pas en ordre et l’eau potable d’urgence était inadéquate.

Samedi, le bâtiment qui était à l’origine une église a été fermé avec des panneaux sur les portes qui disaient « Harmony Hall est officiellement fermé à compter de midi le 4 mai ».

La propriété, évaluée à 263 600 $, appartenait à Ted Balabanis, décédé en février 2022.

L’industrie des soins de longue durée a perdu plus de 9 500 travailleurs dans l’État depuis février 2020, selon la Virginia Health Care Association-Virginia Association of Assisted Living, mais Harmony Hall ne semblait pas manquer de personnel.

« Nous apprécions toutes les merveilleuses années que nous avons passées ici et la communauté incroyable qui nous a soutenus tout au long de chacune d’elles », a écrit le personnel sur la page Facebook d’Harmony Hall. « Nous n’aurions pas été en mesure de fournir les soins dont nous sommes si fiers sans la contribution de tous, alors merci à tous. »

Bill Wyatt est journaliste pour le Martinsville Bulletin. On peut le joindre au 276-591-7543. Suivez-le @billdwyatt.

Abonnez-vous à notre bulletin Daily Headlines.

Reporter

Bill Wyatt est journaliste pour le Martinsville Bulletin. On peut le joindre au 276-591-7543. Suivez-le @billdwyatt sur Twitter.